Chaque 3 décembre, le monde célèbre la Journée internationale des personnes handicapées. Pour cette année 2025, l’Uniopss a tenu à revenir sur les priorités du secteur et les évolutions attendues.
L’accessibilité universelle. En mars 2026, les Français auront à voter lors des élections municipales. Rappelant cette échéance, l’Uniopss en appelle à la responsabilité des maires dans l’adaptation des structures, des transports, des sports ou l’accès à la culture pour les personnes en situation de handicap.
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Peur de voir disparaitre la 5e branche de la sécurité sociale. Dédiée à l’autonomie, cette dernière a été consacrée par la loi du 7 août 2020.
- Son existence pourrait toutefois être remise en cause, en raison du transfert du secteur médico-social aux départements.
- Pour l'instant restée au stade d'un souhait exprimé par le gouvernement, la possible suppression inquiète l’Uniopss, qui alerte sur les dangers potentiels qu’une telle décision pourrait avoir : « Etendre les compétences des départements ne doit pas aboutir, demain, à une compensation et à un accompagnement variables selon le code postal de la commune de résidence. Par ailleurs, l’existence même d’une 5e branche de la Sécurité sociale serait remise en cause, alors que l’Uniopss plaide pour une “vraie 5e branche”, à l’instar de celles existantes. »
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Se préparer en vue de la Conférence nationale du handicap. Organisée à quelques mois des élections municipales, celle-ci sera notamment l’occasion de rappeler les manques de la conférence précédente et de dresser un bilan des mesures déjà engagées après celle de 2023. Parmi les sujets de discussion, le remboursement total des fauteuils roulants, dont la mise en œuvre n’est intervenue qu’à la fin de l’année 2025.
Ainsi, l’Uniopss rappelle que ce 3 décembre 2025 amène à se rapprocher de l’essentiel. A savoir, que « l’autonomie, l’accès à la cité, la participation et la citoyenneté des personnes en situation ne sont pas des options ».
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