Faute d'avoir obtenu du gouvernement l'ouverture d'une conférence nationale sur la politique migratoire, de nombreux collectifs et associations nationales et locales s'unissent pour élaborer une politique d'immigration alternative, loin de la logique d'éloignement des migrants et de répression à l'égard des réseaux de solidarité, qu'ils reprochent au gouvernement de mener depuis six mois.
Tandis que le gouvernement prépare son projet de loi sur l'immigration, recevant individuellement un certain nombre d'associations, un large mouvement associatif, réunissant plus de 470 associations et collectifs nationaux et locaux, a décidé de se faire entendre et, pour ce faire, d'organiser des états généraux des migrations. "Nous voulons occuper l'espace médiatique pour contrer les messages et la confusion permanente que le gouvernement diffuse à propos des migrants, a insisté Nathalie Peré-Marzano, déléguée générale d'Emmaüs international, au cours d'une conférence…
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