Les acteurs sociaux dubitatifs après le discours de François Bayrou à l’Assemblée
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 20.01.2025Par : Benjamin d'AlguerreLecture : 8 min.
Si François Bayrou s'est engagé sur une trajectoire de réduction de la dette de l'Etat à 3% d'ici à 2029, les coups de rabot sur le futur budget 2025 devraient être plus limités que ceux prévus dans les PLF et PLFSS préparés par l'ex-gouvernement Barnier.
Faute de propos clair sur les solidarités, la déclaration de politique générale de François Bayrou du 14 janvier n’a pas convaincu les acteurs du secteur social. Absence d’un ministère de l’Enfance, insuffisance des financements d’Etat aux collectivités et employeurs du champ sanitaire, social et médico-social, craintes sur le modèle de solidarité «à la française» ou risque d’un effet stop-and-go sur la politique du logement… les réactions vont presque unanimement dans le sens d’un appel à la vigilance.
«Il y a une injonction que le pays nous assigne: retrouver la stabilité». Durant la presque heure et demie passée à la tribune de l’Assemblée nationale dans le cadre de sa déclaration de politique générale du 14janvier, François Bayrou l’aura martelé à plusieurs reprises: dans un contexte marqué par un fort ralentissement de la croissance, l’action de son gouvernement sera prioritairement tournée vers la résorp
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques