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Le Petit Chaperon rouge, "métaphore de la prédation sexuelle"

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Lucile Novat est enseignante en lettres dans un collège de Seine-Saint-Denis. Son premier essai, « De grandes dents », suivi de « Barbie-Bleue, un conte dont vous êtes le Perrault », est paru aux éditions La Découverte (label Zones).

Crédit photo DR
[L'ESPRIT OUVERT] Dans « De grandes dents. Enquête sur un petit malentendu », la professeure de français Lucile Novat suggère que ce conte familier relate les dangers du domicile familial et de l’inceste. Un récit à rebours des interprétations habituelles, aussi instructif que drôle, malgré la gravité du sujet.

Quel est ce « malentendu » autour du Petit Chaperon rouge ?

On a occulté la possibilité que ce conte contienne un récit de violences incestueuses entre le personnage principal, le Petit Chaperon rouge, et un membre de sa famille. Ce malentendu – et c’est ce qui m’intéresse – est l’illustration parfaite du tabou qui règne dans notre société. Plusieurs interprétations de ce conte sont possibles : le danger est à l’extérieur, il faut obéir à ses parents, ne pas parler à des inconnus, etc. On peut les entendre mais elles me paraissent une grille de lecture très réductrice par rapport à la richesse du conte. Une histoire de fiction ne comporte pas qu’un seul sens. Mais on l’a commodément circonscrit à l’idée de se méfier de

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