Comment bien soigner dans une institution qui va mal ? A fortiori en psychiatrie, parent pauvre de la santé, rongé par le manque de moyens et les sous-effectifs chroniques. Pour y arriver, Jamal Abdel-Kader, unique psychiatre de l'hôpital Beaujon, au nord de Paris, ne compte pas son temps. La caméra du réalisateur, Nicolas Peduzzi, l'a suivi pas à pas dans son rythme effréné au chevet de patients abîmés par la maladie grave, l'addiction, la vie… Et avec qui il prend le temps de parler, d'expliquer, d'orienter, de rire. Son film « Etat limite », qui sort mercredi 1er mai au cinéma, livre le témoignage fort d'un médecin humaniste aux prises avec un système de soins lui-même en souffrance.
Salle d'attente bondée, couloirs encombrés – parfois par la police qui amène un prévenu –, urgen
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