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En 2023, 3,1 millions de logements vacants recensés (Insee)

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Selon l'Insee, l'évolution entre 2009 et 2020 du taux de vacance des logements sur un territoire est différenciée entre la commune-centre, la périphérie et les autres communes.

Crédit photo DR / Insee
La problématique d’accès au logement n’est pas corrélée à la saturation du contingent français. Une étude de l’Insee, publiée le 16 janvier, admet un lien entre le nombre important de logements vacants recensés et l’évolution démographique.

8,2 % du parc de logements (hors Mayotte) n’est pas occupé en 2023. Telle est la conclusion d’une étude publiée par l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) le 16 janvier.

« Il s’agit d’une augmentation de 60 % depuis 1990 », détaille le document. « Dans le même temps, le nombre total de logements a augmenté régulièrement, au rythme de 1,1 % en moyenne par an entre 1999 et 2023, pour atteindre 37,8 millions de logements. »
La hausse de la vacance est observée dans l’ensemble des départements, excepté dans l’Hérault et en Corse.

Des territoires ruraux majoritairement touchés

En métropole, les territoires ruraux apparaissent comme étant les plus touchés par le phénomène, « en particulier les départements de France situés le long de la diagonale des faibles densités, parfois dénommée “diagonale du vide” ainsi que l’Orne », souligne l’étude. La Martinique se situe, quant à elle, en tête, avec un taux de 16,1 %.

Par ailleurs, en 2020, les logements libres représentent 11 % et plus du contingent global de neuf départements :

  • la Creuse ;
  • la Nièvre ;
  • les Ardennes ;
  • le Cher ;
  • l’Yonne ;
  • l’Indre ;
  • la Meuse ;
  • l’Orne ;
  • les Vosges.

A l’inverse, dans les départements alpins, dans ceux situés le long de l’Atlantique et en Ile-de-France, la croissance s’avère plus modérée.

En toute logique, la hausse se révèle plus forte dans les territoires où la population diminue et plus faible dans les territoires où la population augmente. « Au sein des villes, quelle que soit leur taille, la vacance est en moyenne plus élevée dans la commune-centre que dans les autres communes du pôle ou de la périphérie », notent aussi les auteurs de l’étude.

> A lire aussi : Accès au logement : pas d'éclaircie en vue

La lutte contre les logements vacants

Dans ce contexte, différentes mesures sont mises en place pour favoriser la mobilisation des habitations libres. Parmi elles, ont été créés :

  • une taxe sur les logements vacants pour les communes situées dans une agglomération de plus de 50 000 habitants en zone tendue. Ces lieux sont estimées à 3 698 (chiffres 2024) ;
  • au sein des autres communes, il existe une taxe d’habitation sur les logements vacants depuis plus de deux ans ;
  • les dispositifs Logement d’abord et Petites villes de demain prennent également en compte ces singularités.

Pour rappel, lancé en 2021, le plan national de lutte contre les logements vacants entend coordonner et compléter l’ensemble de ces dispositifs.

>> L’étude « 1,2 million de logements vacants supplémentaires en France depuis 1990, surtout dans les zones en déprise démographique »

>> L’ensemble des statistiques, région par région

> A lire aussi : Manque de visibilité sur l'hébergement d'urgence pendant le «
 grand froid »

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