ASH : Pendant le confinement, vous avez écrit un billet sur « l’éloge de la vulnérabilité ». pourquoi ?
Dominique Lhuilier : Le coronavirus nous amène à penser la vulnérabilité humaine commune. Pendant le pic épidémique, tout le monde s’est senti fragilisé par le risque de contamination. La vulnérabilité s’est éprouvée, découverte, partagée. Il n’y avait pas les sains, les robustes, les battants d’un côté et les faibles de l’autre. La catégorie des invulnérables n’existe pas. Pourtant, la vulnérabilité est déniée, occultée, au profit de la performance, de la toute-puissance, de l’autosuffisance… La crise sanitaire v
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