Recevoir la newsletter

Antoine Garapon : "La justice restaurative vise l’avenir"

Article réservé aux abonnés

Antoine Garapon : "La justice restaurative vise l’avenir"

Selon le magistrat Antoine Garapon, la justice restaurative, qu'il appelle également "justice civique", doit répondre aux besoins de chacun, de la victime comme de l'auteur des faits, de leurs proches et de la société tout entière,  

Crédit photo Radio France/Christophe Abramowitz
[L'ESPRIT OUVERT] Dans son dernier ouvrage, "Pour une autre justice. La voie restaurative" (éd. PUF), le magistrat Antoine Garapon propose une nouvelle théorie de la justice, plus intelligente, humaine, et capable de reconstruire les victimes comme le lien social.

Magistrat, ancien juge des enfants, Antoine Garapon préside la commission reconnaissance et réparation, créée en 2021 après la remise du rapport « Sauvé » sur les abus sexuels dans l’Eglise entre 1950 et 2020. Il livre son plaidoyer sur la justice restaurative.

ASH : En quoi la justice pénale est-elle insuffisante face aux crimes les plus graves ?

Antoine Garapon : La justice pénale fait ce qu’elle peut faire : établir une culpabilité et punir. Elle s’est fixé de convertir les conflits entre personnes en questions de droit, et d’y répondre par des réparations financières ou des quantums de peine. Or si la punition du coupable satisfait l’ordre public, elle est souvent impuissante à apaiser les victimes. Lorsque les victimes de viol ou d’inceste ont osé porter plainte et que leur agresseur a été condamné, la plupart ont un goût amer d’inaccompli.

A la

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Société

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15