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Bonnes feuilles de l'ouvrage "Accompagner l'enfant victime d'inceste (3/4)

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Lonely child sitting alone experiencing bullying in playground

Muriel Gabin et Nathalie Puech-Gimenez, référente éducative et directrice au service d’accompagnement spécialisé (SAS) de l’association Accent Jeunes à Aurillac (Cantal) déconstruisent l'une des principales idées reçues en matière d'inceste.

Crédit photo María Pilar Martínez - stock.adobe.com
Nous vous proposons en avant-première quelques extraits de cet ouvrage collectif, publié par les éditions ASH et dirigé par Nathalie Mathieu, ancienne co-présidente de la Ciivise 1, directrice générale de l’association Docteurs Bru jusqu'en janvier 2024. Il mêle outils pratiques, analyses de cas et réflexions sur un phénomène systémique. Un livre de chevet pour les professionnels au contact de potentielles victimes.

Idée reçue : l’enfant peut faire de fausses révélations

Quand on parle de faits d’inceste, l’hypothèse que les révélations, qu’elles soient faites par un adulte – souvent la mère de l’enfant – ou par l’enfant lui-même, soient de fausses allégations n’est jamais très loin… Pourtant, aucune étude ne vient corroborer cette suspicion.

>>> A lire aussi : "Prolonger la Ciivise ? Pour y faire quoi ?", interpelle Nathalie Mathieu

Dans un contexte de séparation conjugale, lorsqu’une mère dénonce les faits d’inceste rapportés par son enfant, elle est encore très souvent accusée de l’avoir manipulé dans l’objectif d’écarter son ex

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