Ils ont l’impression de devoir vider la mer à la petite cuillère. Manque de moyens et de volonté politique, décisions judiciaires de placement non appliquées, saturation de l’offre, les professionnels de la protection de l’enfance de la Sarthe ont manifesté leur inquiétude, vendredi 7 juillet au Mans, devant l’annexe du conseil départemental, chargé de l’aide sociale à l'enfance (ASE).
Encore sous le choc une semaine après la mort accidentelle du petit Amine (3 ans), tombé du troisième étage de son immeuble une semaine auparavant à Sablé-sur-Sarthe, une soixantaine d’éducateurs et d’agents voulaient dénoncer le contexte même de ce drame. L'enfant n’aurait jamais dû se trouver chez lui, un juge ayant ordonné son placement deux jours plus tôt.
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