C’est un parcours personnel qui a donné naissance, en 2021, à l’association toulousaine Nos ados oubliés (NAO). Celui d’une mère, Jennifer Pailhé, et de sa fille – appelons-là Caroline – victime pendant deux ans de l’emprise d’un « lover boy », alors qu’elle relevait de l’aide sociale à l’enfance (ASE). « Au moment des faits, témoigne la maman, je n’ai pas trouvé de ressources, ni auprès du département, ni auprès des autres institutions. »
Si la commission d’enquête a voulu l’entendre, c’est parce que son parcours éclaire la manière dont les acteurs de l’enfance parviennent ou non à protéger les mineurs de ces phénomènes de prostitution. Un terme dans lequel les victimes elles-mêmes ne se reconnaissent pas toujours, préférant y voir des phénomènes d’escortin
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