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Prévention de la précarité dès l'enfance : un an après, le bilan

« Prévenir la pauvreté en agissant dès la petite enfance pour empêcher qu'un enfant pauvre aujourd'hui ne devienne un adulte pauvre demain ». Un an après, où en est cet objectif - doté d’un 1,24 milliard d’euros - de la Stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté ?  Christelle Dubos, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé a égrené, dans un discours, le 13 septembre, les avancées de ce volet.

Ainsi, 50 nouveaux points conseil budget (PCB) sont labellisés en septembre 2019 pour accompagner 80 000 foyers victimes du surendettement. D’ici fin 2020, ce sont au total 400 PCB qui seront labellisés sur l’ensemble du territoire et qui pourront accompagner 220 000 ménages. 160 projets de nouveaux centres sociaux ont été identifiés.  Plus de 200 espaces de rencontres parents-enfants bénéficient d’un soutien financier accéléré et accru pour mieux accompagner les familles en rupture. En matière de soutien à la parentalité, 160 projets de création de centres sociaux ont été recensés en 2019 au sein de quartiers prioritaires de la politique de la ville sur un objectif de 300 d’ici à 2022. Côté écoles, l’accès à la cantine à 1€ pour les enfants pauvres est soutenu dès 2019 dans près de 4000 communes et intercommunalités rurales fragiles.

Pour inciter financièrement les crèches à accueillir plus d’enfants issus de familles à faibles revenus, le gouvernement a créé un « bonus mixité sociale », auquel 28 % des crèches sont déjà éligibles. Par ailleurs, 300 crèches à vocation d’insertion professionnelle d’ici à 2020 sur l’ensemble de territoire. Pour rappel, ces crèches visent à permettent d’accueillir les enfants des demandeurs d’emploi afin qu’ils se libèrent du temps pour faciliter leurs recherches

Pour mettre fin aux sorties non accompagnées des sortants de l’aide sociale à l’enfance (ASE), l’Etat avait alloué dans le cadre de la stratégie contre la pauvreté, un budget de 12 millions d’euros par an jusqu’à 2022, soit 1 800 € par jeune et par an. Les 99 départements signataires des conventions pauvreté se sont engagés à respecter le cadre fixé dans un document de référence. Adrien Taquet, le secrétaire d'Etat en charge de la Protection de l'enfance, a annoncé « le fléchage de 1,7 millions d’euros pour mettre en place un accompagnement renforcé de ces jeunes les plus vulnérables qui ont eu parcours à l’ASE vers le logement. Et la signature d’une convention de 300 000 euros avec l’Union nationale pour l'habitat des jeunes (UNHAJ) » pour accompagner les jeunes dans les foyers jeunes travailleurs.

Un article analysant plus en détail paraitra dans le prochain numéro des ASH.

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