Sébastien Kergal le précise d’emblée, ce n’est pas pour l’argent qu’il a décidé de s’installer en indépendant : « Je crois en l’être humain avant tout. Une valeur de moins en moins présente en institution, où l’on parle de prix de journée à longueur de temps. Là, le matin, je sais pourquoi je me lève. » Après son diplôme, cet éducateur spécialisé de 35 ans implanté en Haute-Savoie n’a travaillé que trois ans en établissement, principalement en Itep (institut thérapeutique, éducatif et pédagogique) avec des adolescents ou des jeunes majeurs, mais l’expérience ne l’a pas convaincu. « La plupart des structures mettent les personnes dans des cases, c’est ce qui me déplaît. Le projet n’est plus adapté à la population accueillie mais au dispositif. Auparavant, une équipe montait un projet et un gestionnaire cherchait des financements. Maintenant, c’est le contraire. Le gestionnaire impose un financement, et à l’équipe
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