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Protection de l'enfance : les réseaux sociaux vont devenir incontournables (6/6)

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Selon la sociologue Emilie Potin, lee fait que les mineurs placés s’autonomise à travers la communication percute les outils juridiques classiques, principalement le droit de visite, d’hébergement et de correspondance

Crédit photo D. R.
Selon la sociologue Emilie Potin, le numérique bouscule les modalités d’accompagnements des mineurs placés. S’ils laissent encore les professionnels démunis, ils doivent avant tout être perçus comme des alliés potentiels du travail éducatif.

Maîtresse de conférences en sociologie à l'université Rennes 2 et membre du Liris (Laboratoire interdisciplinaire de recherches en innovations sociétales), Emilie Potin est autrice de Séparations familiales à l'ère du numérique (éd. Erès, 2024) et co-autrice de Le Smartphone des enfants placés (éd. Erès, 2020).

Dans votre précédent ouvrage, vous pointiez le retard pris par la protection de l’enfance sur les outils numériques. La situation a-t-elle évolué ?

Emilie Potin : Les choses ont bougé avec la crise sanitaire, qui a amené les établissements et les services en milieu ouvert à massivement se doter d’instruments numériques. Les professionnels possèdent désormais un smartphone individuel alors qu’auparavant trois ou quatre éducateurs partageaient le même téléphone. C’est pareil pour les ordinateurs portables, dont l’utilisation

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