Actualités sociales hebdomadaires : Comment expliquez-vous qu’il n’y ait quasiment pas de discours public sur les métiers du social ?
Martine Vigneau : Longtemps, on a considéré que la reconnaissance du métier de travailleur social devait rimer avec la notion d’investissement. Or nous accompagnons des personnes pour leur épanouissement et leur émancipation. Accueillir, accompagner, protéger les adultes, les enfants ou les personnes handicapées est une mission qui demande un savoir-faire. Pourtant, le discours public est souvent péjoratif à l’égard des métiers du social. On parle des « scandales » de l’ASE [aide sociale à l’enfance] ou du « pognon de dingue » dépensé pour les plus démunis. Les travailleurs sociaux doivent
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