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Contrat de pro : un outil d'insertion, plutôt pour les jeunes... formés

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Le taux d'insertion dans un emploi durable après un contrat de professionnalisation est élevé, d'après les résultats d'une enquête menée par la DARES. Toutefois, il semblerait que ce dispositif alternant formation et emploi soit plus efficace pour les jeunes terminant leur formation initiale que pour les bénéficiaires plus âgés qui y ont accédé parce qu'ils étaient au chômage ou inactifs.

En 2016, selon une étude publiée le 1er mars par la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES), 195 300 contrats de professionnalisation ont été signés, soit 5,1 % de plus qu’en 2015, et principalement dans les secteurs de la construction, de l’industrie et du tertiaire (qui cumulent 80,2 % des embauches). Leur durée moyenne, stable, est de 14 mois, pour une durée moyenne de formation en légère augmentation (600 heures en moyenne). Les CDI ne représentent que 5,1 % de l’ensemble des contrats de professionnalisation alors que 10 ans plus tôt, il correspondaient au tiers.

Ce dispositif d’insertion en alternance s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans, aux demandeurs d’emploi âgés de 26 ans ou plus, aux bénéficiaires de certains minima sociaux et aux personnes ayant bénéficié dun contrat unique d’insertion (CUI). Mais, dans les faits, même si leur proportion tend à croire (+ 12 points en 10 ans), les 26 ans et plus ne représentent qu’un quart des bénéficiaires. Les personnes âgées de 45 et plus ne représentent même qu’une toute petite proportion (3 %).

73 % des bénéficiaires sortant de contrat de professionnalisation en 2015 se sont déclarés en emploi 6 mois après. Parmi eux, 60 % déclaraient un emploi durable non aidé et 57 % étaient restés chez leur employeur initial. Si le dispositifs présentent donc des résultats plutôt satisfaisants en matière d’insertion dans l’emploi. on apprend toutefois que ceux qui étaient au chômage ou inactifs avant d’entrer en contrat de professionnalisation sont moins souvent en emploi et plus souvent au chômage à la sortie du dispositif que les autres. En outre, le niveau de diplôme à l’entrée du contrat de professionnalisation continue de s’élever, note la DARES. Ainsi, 46 % des personnes embauchées sont titulaires d’un diplôme de niveau Bac +2 ou plus, soit 8,4 % de plus qu’en 2015.

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