Les chiffres sont sans appel. A l’automne 2022, l’organisation patronale Nexem estimait à 50 000 le nombre d’emplois non pourvus actuellement dans le secteur social et médico-social. Et la tendance ne serait pas près de s’inverser. D’ici 2025, au vu des départs à la retraite, quelque 150 000 candidats pourraient faire défaut. En cause : la crise, désormais, se conjuguerait au pluriel, comme l’exprime Manuel Pélissié, directeur de l’Institut régional du travail social (IRTS) Parmentier à Paris. Selon lui, le déficit d’attractivité concerne les métiers – dévalorisés –, les emplois proposés – méconnus –, la formation – désertée – et la certification – parcellisée – : « Les quatre s’additionnent. Et l’on parle tous de la même chose, tout le temps, jusqu’à créer une cacophonie aux effets contre-productifs. »
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