[TUYAUX DE PROS] Educatrice spécialisée dans un centre jeunesse de Montréal, Maude Fortier explore quelques pistes pour garder les idées claires et un espace mental sain pour les professionnels du travail social.
Le problème
Si certaines professions requièrent des outils affutés, le travailleur social a d’abord besoin d’un esprit disponible. Et mieux vaut, pour en préserver les qualités, adopter quelques règles de survie. Car le terrain est parfois hostile : épuisement professionnel, pression du résultat, mais aussi – et c’est la particularité du métier –, difficulté à laisser les récits de vie au bureau. Confrontés à la détresse d’autrui, les professionnels peuvent développer ce que les psychologues appellent un traumatisme vicariant ou, dit autrement, un traumatisme par procuration(1).
Mes conseils
→ S’informer. « Nous sommes les premiers, en tant qu’employés, à avoir besoin de soutien. Il faut le reconnaître…
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