Alexandrine Laizeau, 25 ans, est campée devant la télévision. Comme tant d’autres soirs, une publicité s’affiche à l’écran. Comme tant d’autres soirs, la jeune femme détourne subitement le regard. Un geste réflexe, acmé du syndrome d’évitement dont elle souffre depuis six mois. Mais à priori incompréhensible, devant des images aussi banales qu’insipides. A ceci près que la scène se joue au travail. Cet univers professionnel qu’Alexandrine, sans en avoir conscience, ne parvient plus à regarder dans les yeux. Pendant des mois, dès la porte de son bureau fermée, la travailleuse sociale fait en sorte d’éviter tout ce qui rappelle le métier d’assistante sociale, qu’el
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