« Est-ce que la personne ne va pas se sentir dépossédée de son histoire ? » « Comment ne pas être trop intrusif ? » « Est-ce que je vais être à la hauteur de la confiance qui m’est accordée ? » Ces questions, les directrices associées de Laisse ton empreinte, Céline Martineau et Catherine Carpentier, les entendent très fréquemment. Située à Lille, l’association créée par un enseignant spécialisé (voir encadré) forme des travailleurs sociaux au recueil du récit de vie. Elle les initie à sa méthode rodée depuis une vingtaine d’années : le carnet. Cet outil a pour vocation, en trois à cinq rencontres avec la personne accompagnée, d’ouvrir un espace de parole sécurisé pour qu’elle se raconte autrement. Après un
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