« Quand il y a un suicide dans une institution, c’est un cataclysme. La crainte dans les équipes est alors que l’on cherche des coupables. Le temps de cette désorganisation peut durer très longtemps », déplore le pédopsychiatre Eric Boularan, formateur national en prévention du risque suicidaire, exerçant dans un foyer de la protection de l’enfance. En 2021, un rapport de la Haute autorité de santé (HAS), classait les jeunes confiés à l’aide sociale à l’enfance (ASE) parmi les « groupes à risque » de suicide aux côtés des populations LGBT, des jeunes en errance et incarcérés. Ces conclusions s’appuient sur une méta-analyse comparant la prévalence des comportements suicidaires entre les jeunes placés en institution et les non-placés. Les premiers ont deux fois plus d’idées suicidai
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