Aleksandra a « tellement honte ». Honte de dire combien « il est difficile de vivre à 7 dans 70 m2 depuis quatre mois ». Agée de 34 ans, cette expatriée ukrainienne vit à Nice depuis quinze ans. Elle habite un trois-pièces avec son mari et sa fille dans le quartier populaire de Saint-Roch. Depuis le début mars, Aleksandra accueille sa mère ainsi que sa sœur et ses deux enfants. « C’est mon sang. Mais au quotidien, c’est dur. Dur financièrement avec les nouvelles charges matérielles que nous devons assumer. Dur pour l’équilibre de notre famille. Mon mari sature. » confie la jeune femme. Alors que, dans les Alpes-Maritimes, la communauté ukrainienne déjà installée est la plus importante de France, combien sont-ils à ressentir la même difficulté, malgré les liens familiaux ? Et que dire des familles françaises qui accueillent des réfugiés ukrainiens depuis le début de la guerre ?
Sur la Côte d’Azur, plus de 7 000 réfugiés ont trouvé un toit grâce à l’hospitalité des autochtones. Parmi eux, Xavier et Nathalie, propriétaires d’une coquette villa à quelques kilomètres de Nice. Dans le jardin, une blondinette danse pieds nus dans
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