Au collège Leclerc de Schiltigheim, au nord de Strasbourg, les moyens alloués à la scolarité des adolescents autistes profitent à tout le monde. L’établissement secondaire est l’un des rares en France à bénéficier d’un dispositif d’autorégulation (Dar), dans le cadre du plan « autisme », à l’instar d’une trentaine d’écoles primaires. L’outil schilikois, inspiré d’une approche canadienne et habilité pour sept élèves, rassemble des professionnelles du service d’éducation spécialisée et de soins à domicile (Sessad) de l’association Adapei Papillons blancs (une éducatrice spécialisée, une accompagnante éducative et sociale [AES] et une psychologue) et des professionnelles de l’Education nationale (une enseignante spécialisée et une AESH). Il inverse la logique traditionnelle des classes Ulis. L’élève autiste fait partie d’une classe ordinaire, et peut en sortir ponctuellement.
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?