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Entretien : « Les militants pour les droits des pères sont masculinistes »

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Docteur en sociologie, Edouard Leport est l’auteur du livre Les papas en danger ? (éd. Maison des sciences de l’homme, 2022)

Crédit photo DR
Spécialiste des mouvements de défense des droits des pères tels que SOS Papa, Edouard Leport démontre, à rebours des clichés, que ces hommes ne sont en rien victimes de discrimination face à la justice. Loin d’être des militants de l’égalité parentale, ils défendent le plus souvent une idéologie masculiniste.

Actualités sociales hebdomadaires - Vous récusez l’idée selon laquelle les femmes obtiendraient plus facilement la résidence principale des enfants. Pourquoi ?

Edouard Leport : Dans 80 % des cas environ, la résidence principale est fixée chez la mère. C’est un fait que les associations de défense des droits des pères mettent en avant pour dénoncer une discrimination à leur égard. Sauf que les causes de ce déséquilibre sont tout autres : elles résultent d’un accord des parents. Les cas dans lesquels un père demande la résidence alternée et ne l’obtient pas représentent seulement 2,5 % des affaires de divorce et de séparation. Et, bien souvent, des éléments justifient de ne pas accorder la résidence alternée. C’est aussi ce que montrent mes observations, même si elles n’ont pas valeur statistique�

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