« Ce sont des jeunes avec des problématiques abandonniques, des troubles de l’attachement très importants », racontent Marie-Laure Salignat et Florence Sarribeyioglou, cheffes des services « éducatif » et « psychologie » à la maison d’enfants à caractère social Peps (Parcours éducatif et psycho-social) de Marseille. Leur foyer, piloté par l’Association pour la réadaptation sociale (ARS 13), accueille et accompagne au quotidien des jeunes présentant des « conduites à risques et prostitutionnelles ». « Mais ce n’est jamais une voie d’entrée », insistent les professionnelles, qui considèrent la prostitution comme un symptôme, au même titre que « la scarification, les fugues ou les troubles du comportement alimentaire ».
Un accueil inconditionnel parfois complexe à gérer : « Comme nous avons autant de psychologues que d’éducateurs, on oriente souvent vers nous des jeunes filles qui ne rentrent pas dans les cas
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