« Dans chaque département, l’État […] fournit l’assistance dont [les victimes] ont besoin, notamment en leur procurant un placement. » Cinq ans plus tard, cet article L. 121-9 du code de l’action sociale et des familles favorable aux travailleuses du sexe, modifié par la loi du 13 avril 2016, peine encore à être appliqué. Le rapport de l’Igas (inspection générale des affaires sociales) publié l’an passé et évaluant la loi sur la prostitution est sans appel : « Il résulte des auditions que des personnes bénéficiant d’un PSP [parcours de sortie de la prostitution] peuvent rester à la rue, se voir hébergées dans des hôtels accessibles aux proxénètes ou être accueillies par des bénévoles associatifs. » D’après les rapporteurs, si une dizaine de CHRS (centres d’hébergement et de réinsertion sociale), dont huit gérés par l’Amicale du Nid, se sont spécialisés d
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