Notre enquête révèle trois fonctions. La première est d’assurer la permanence des liens. Les enfants peuvent suivre les publications des parents ou des frères et sœurs, s’inscrire dans une histoire, se situer. Le deuxième intérêt est de pouvoir activer ou réactiver les liens, d’identifier des affiliations, des trajectoires conjugales – celles du père et/ou de la mère –, des recompositions familiales… Certains enfants ont le souvenir d’un demi-frère qu’ils ont croisé un jour chez leurs parents et se mettent en quête de le retrouver seuls via les réseaux sociaux. La troisième fonction est celle de la mémorisation. Appartenir à la même famille ne garantit pas la volonté d’entretenir et de conserver des relations qui ont pu être violentes, conflictuelles ou négligentes ma
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