Quand j’étais jeune bachelier, j’ai fait le choix des sciences sociales parce que je sentais qu’il y avait beaucoup de choses à découvrir dans ce domaine. Ces sciences sont plus jeunes que les sciences de la vie et de la matière et on peut encore les pratiquer avec un esprit d’aventure, de conquête de nouveaux territoires. Etudier le rêve est le genre de défi scientifique que je trouve vraiment excitant intellectuellement. Peu de sociologues s’y sont intéressés (Maurice Halbwachs et Roger Bastide en France dans la première moitié du XXe siècle, puis, plus tardivement, dans les années 1990, quelques collègues aux Etats-Unis), et on ne peut que comprendre cette désaffection : a p
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