Dans un rapport sur les centres de rééducation professionnelle, remis en décembre 1996 et non rendu public par le gouvernement de l'époque, l'IGAS se montre très critique sur le mode de pilotage des pouvoirs publics (1). Pas question néanmoins d'abandonner cet « outil essentiel, pour ne pas dire indispensable, de la formation qualifiante des travailleurs handicapés, même s'il présente des imperfections et des lourdeurs. Il peut et doit évoluer. » Une modernisation d'autant plus nécessaire que les CRP sont aujourd'hui confrontés, dans un paysage législatif et institutionnel qui s'est profondément transformé, au défi de « faire accéder à un emploi de plus en plus rare et aux exigences plus fortes des publics de plus en plus vulnérables et de plus en plus nombreux »
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