Pour vérifier « l’impact concret de son action », la Fondation Abbé-Pierre a conduit une évaluation de son programme Toits d’Abord, destiné à lutter contre le mal-logement. Si le dispositif rempli son objectif premier, certains axes d’amélioration restent possibles, nous explique Nina Testut, ethnologue et co-autrice de l'étude.
Votre étude croise le regard des habitants qui vivent dans les logements soutenus par le dispositif Toits d’Abord et celui des professionnels qui portent le projet. Quel est l’intérêt de ce « double cheminement » ?Nous avons voulu observer les deux « pôles » de ce même dispositif. D’un côté, il y a les associations qui produisent du logement en faisant face à des contraintes de budget, de bâti, de ressources humaines… et à l’autre bout de la chaîne, il y a l'habitant. Et entre les deux se trouve le logement. L’intérêt de croiser les regards est de repérer les éventuels…
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