Dans un référé rendu public le 7 janvier et adressé au Premier ministre, la Cour des comptes plaide pour le dispositif Logement d’abord, mais regrette que sa mise en œuvre ne soit pas à la hauteur des besoins réels et des volontés affichées. En particulier pour résoudre la question de la mise à l’abri d’un nombre de personnes toujours croissant.
Une politique ambitieuse qui n’atteint pas ses objectifs, et surtout sa mission principale qui consiste à loger des personnes sans domicile… Voilà, en substance, la façon dont la Cour des comptes analyse la mise en œuvre du plan pour le Logement d’abord 2018-2022 dans un référé qu’elle a adressé au Premier ministre et qu’elle vient de rendre public. Elle reproche une gestion des questions de l’hébergement trop tournées vers les seules urgences, et prévient : « Cette juxtaposition de dispositifs mis en place dans l’urgence ne constitue pas une politique publique. »…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?