C’était l’une des réformes attendues pour ce 1er avril, qui s’est vue reportée sine die par Emmanuel Macron lors de son allocution du 16 mars dernier. Le ministre de la cohésion des territoires, Julien Denormandie, a confirmé le 17 mars que le mode de calcul des APL ne serait pas modifié comme prévu.
Le calcul devait être déterminé en fonction des revenus récents, et non établi comme actuellement d’après les revenus de l’année n-2. Motif invoqué : le manque de personnels dans les Caf et CMSA du fait de la crise sanitaire en cours.
L’Unafo, union de gestionnaires de résidences sociales, s’en est aussitôt félicitée, observant, pour sa part, que les personnels des résidences, eux aussi en effectif réduit, pourraient d’autant mieux se concentrer sur la transmission des consignes aux résidents visant à freiner la propagation de l’épidémie.