Pour les non-initiés, il rappelle qu’"une variation de ces transferts, à la hausse ou à la baisse, a des effets sur les finances publiques et le niveau de vie des ménages ; elle peut renforcer ou atténuer les inégalités et la pauvreté".
Et, surprise, l’étude démontre par de savants calculs qu’une hausse du revenu de solidarité active (5 % du montant forfaitaire) diminuerait la pauvreté (de 0, 2 point son taux, de 0, 8 point son intensité). Mieux, que l’augmentation des allocations familiales (5 % de la base mensuelle de calcul) augmenterait le niveau de vie moyens des bénéficiaires (de 0, 3 %).
L’INSEE établit enfin qu’une hausse de 5 % du barème des aides au logement diminuerait le taux de pauvreté de 0, 2 point et son intensité de 0, 1 point, en augmentant de 781 millions d’euros le revenu disponible total des ménages, dont le niveau de vie progresserait en moyenne de 0, 7 %.
La démonstration paraît évidente, mais à se souvenir du gel des minimas sociaux en parallèle de l’annonce du plan pauvreté.
* Tous les calculs s’appliquent à partir de variations retenues au 1er janvier 2017