Pour Leila Ghomrani et Coralie Bondue, les toutes premières années de leur vie s’apparentent à « des zones d’ombre ». Comme pour n’importe quel enfant, difficile pour les deux jeunes femmes de se souvenir des premiers instants de leur existence autrement que par les récits enjolivés de leurs proches. Seulement voilà, elles n’ont personne qui puisse leur raconter la totalité de leur prime enfance. Car les deux anciennes bénéficiaires de l’aide sociale à l'enfance (ASE), aujourd’hui travailleuses sociales, ont été confiées dès leurs premiers mois, passant d’un lieu d’accueil à l’autre au gré des possibilités d’hébergement. « J’ai eu la chance de me sentir moins seule grâce à un lien conservé avec ma fratrie, et de trouver rapidement une famille d’
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