Recevoir la newsletter

Le non-recours aux prestations sociales vu par les Français

Non recours prestations sociales

Photo d'illustration

Crédit photo RMerrill - Pixabay
Près des trois-quarts des Français estiment que de nombreuses personnes n’ont pas recours aux allocations auxquelles elles pourraient pourtant prétendre, selon le Baromètre d’opinion de la DREES.

En 2018, ils étaient 74 % à penser que « beaucoup de personnes » n’avaient pas recours à leurs droits ou allocations sociales. Ce chiffre, certes élevé, est en recul de six points comparé à 2016, d’après le Baromètre de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES).

Cette opinion, majoritairement exprimée chez toutes les catégories de la population, est encore plus prégnante chez les ouvriers, les habitants des communes rurales, les sondés aux faibles revenus et ceux ayant perçu des allocations chômage au cours de la dernière année. Parmi les raisons les plus souvent citées pour expliquer ce phénomène : le manque d’information (44 %) et la lourdeur administrative (25 %). Se placent juste ensuite la volonté d’autonomie (19 %) et une envie de s’en sortir par soi-même (7 %).

1,7 million de personnes éligibles au RSA n'en profitent pas

Les derniers chiffres disponibles sur le non-recours au revenu de solidarité active (RSA) sont vieux de plusieurs années, mais viennent en partie valider l’avis des Français. Dans une étude de 2011, la direction de l'Animation de la recherche, des Études et des Statistiques (Dares) révélait que le taux de recours au RSA était en moyenne de 50 %. Autrement dit, 1,7 million de personnes éligibles n’en n’ont pas bénéficié au dernier trimestre 2010, principalement car elles avaient une mauvaise connaissance de cette allocation. Le manque d’intérêt financier n’est lui que très rarement évoqué. La prime d’activité, venue remplacée le RSA en 2016, a elle enregistré un taux de recours moyen de 73 % en effectifs, selon une estimation de la DREES, qui pointe toutefois une « marge d’incertitude » et des mesures « relativement imprécises ».

Le recours aux prestations familiales n’a de son côté presque pas fait l’objet d’estimation. Seul les congés paternité ont été etudiés : en 2013, 68 % des pères d’un enfant de moins de 3 ans éligibles à ce congé, y ont eu recours à la naissance de leur benjamin. Concernant la retraite, la DREES note que qu à l’âge de 70 ans, seuls 68 % des assurés nés en 1942 ont liquidé l’intégralité des pensions de retraite auxquelles ils ont le droit.

Insertion

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur