« Près de 10 millions de personnes » seraient maltraitées par le système, estime Marie-Aleth Grard, présidente d’ATD quart monde. « Toutes vivent en dessous du seuil de pauvreté, sont montrées du doigt et marginalisées par les institutions. Leurs besoins ne sont pas pris en compte, par manque de moyens humains et financiers. Elles subissent l'humiliation, le manque de respect et parfois même l’obligation de renoncer à leurs droits. » Le plus souvent « inconscientes et involontaires », ces maltraitances apparaissent dans « des services publics en proie à des réglementations inadaptées, à une dématérialisation croissante et entrainant des démarches administratives complexes ».
Cett
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