C’est contraire à la circulaire du 2 juillet relative à la fin de la trêve hivernale ainsi qu’à l’affirmation, le 17 octobre dernier, d’Emmanuelle Wargon, ministre du Logement, qui annonçait la mise en place dès cette date du plan hivernal… A Angers, à Nantes, à Rezé et à Saint-Barthélemy-d’Anjou, des personnes sans domicile fixe ont été mises à la porte de squats et d’un bidonville. Elles ont été mises à la rue « sans coordination des acteurs », déplore le collectif Alerte des Pays de la Loire.
Dans une lettre ouverte adressée ce 27 octobre aux deux préfets de département, les associations estiment que « les pratiques préfectorales observées en Pays de la Loire ne [leur] semblent pas tenir compte [des] orientations et de la consigne générale de mise à l’abri des personnes à la rue ou sans domicile ». Dans le détail, elles rappellent que cela va à l’encontre des droits fondamentaux des personnes, en particulier l’accès à la santé et la scolarisation.
Aussi demandent-elles, outre un rendez-vous, la suspension des expulsions, le relogement des personnes et la recherche de solutions pérennes.