D’abord, ne jamais sortir sans se munir de l’attestation dérogatoire de déplacement.
Ensuite, une fois sur place, respecter les consignes barrière, comme le fréquent lavage de mains et la distanciation sociale d’au moins un mètre avec tout interlocuteur. Voilà les deux obligations majeures des salariés, qui ne pourraient pas télétravailler.
Des obligations et… des droits
Le ministère du Travail, et le gouvernement dans son ensemble, incitent fortement au recours massif au télétravail, estimant que 8 millions d’emplois peuvent faire l’objet d’une telle mesure. Lorsque travailler de chez soi s’avère impossible, des obligations sont posées aux employeurs : éviter au maximum réunions en présentiel et déplacements non indispensables, assurer le respect des règles de distanciation, y compris dans les restaurants d’entreprise, qui doivent espacer les tables et étaler les horaires de repas. Les entreprises doivent aussi réorganiser le travail, en favorisant par exemple la rotation des équipes, pour limiter au maximum la concentration de salariés dans un même lieu au même moment.
À côté de ces obligations, le ministère du Travail énonce aussi des droits : celui de recourir au chômage partiel, en cas de baisse d’activité et la possibilité d’obtenir un congé maladie pour garder des enfants de moins de 16 ans si aucune autre solution n’a pu être trouvée.