Inhérente au travail social, la charge émotionnelle doit être prise en compte par les institutions et les équipes dirigeantes, soutient Alexandrine Laizeau, assistante de service social. Pour y parvenir, la professionnelle défend la création d’espaces destinés à échanger et à « objectiver » ces émotions.
Actualités sociales hebdomadaires - Comment définiriez-vous la pénibilité à laquelle est confronté le secteur social ?
Alexandrine Laizeau : En général, nous appréhendons la question de la pénibilité d’un point de vue physique – ce que je ne remets pas du tout en cause –, mais je trouve très dommageable que la pénibilité émotionnelle soit absente du débat. Si certains métiers du social cumulent les deux types de pénibilité, comme les auxiliaires de vie, tous les travailleurs sociaux ont en commun une charge émotionnelle très forte. Cette charge est, d’une…
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