« Les filles qui veulent bosser, se faire de l’argent le plus rapidement possible, venez en privé dès maintenant. » Sur les réseaux sociaux ou par téléphone, ce genre de message circule librement. De l’autre côté de l’écran, des mineures qui voient dans ce qu’elles appellent « bons plans » ou « michetonnage », l’occasion de s’émanciper. C’est là toute l’ambivalence d’une prostitution qui ne dit pas son nom. « Il y a quelque chose de très poreux dans la façon dont sont présentées les choses qui rend la prostitution invisible. D’autant que ces adolescents se reconnaissent rarement comme victimes », décrit Léa Messina, référente du dispositif…
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