Spécialiste des mouvements de défense des droits des pères tels que SOS Papa, Edouard Leport démontre, à rebours des clichés, que ces hommes ne sont en rien victimes de discrimination face à la justice. Loin d’être des militants de l’égalité parentale, ils défendent le plus souvent une idéologie masculiniste.
Actualités sociales hebdomadaires - Vous récusez l’idée selon laquelle les femmes obtiendraient plus facilement la résidence principale des enfants. Pourquoi ?
Edouard Leport : Dans 80 % des cas environ, la résidence principale est fixée chez la mère. C’est un fait que les associations de défense des droits des pères mettent en avant pour dénoncer une discrimination à leur égard. Sauf que les causes de ce déséquilibre sont tout autres : elles résultent d’un accord des parents. Les cas dans lesquels un père demande la résidence alternée et ne l’obtient pas représentent seulement 2,5 % des affaires de divorce et de séparation. Et, bien souvent, des éléments…
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