« Joseph a été retrouvé mort hier. » Un malaise cardiaque. Connu par les maraudeurs de Paris depuis 2002 et réputé agressif, ce quinquagénaire avait multiplié, ces vingt dernières années, des séjours entre la psychiatrie et la prison. Lui-même agressé, Joseph(1) avait quitté l’hôpital fin août sans finir de traiter sa jambe meurtrie. Aucun effort des travailleurs sociaux ne l’avait convaincu d’y retourner. L’un de ses amis aurait, selon lui, été amputé quelques semaines auparavant. La visite planifiée, en ultime recours, des équipes de Médecins du monde ne pourra donc avoir lieu. « C’est mon second décès en un mois et demi », constate…
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