Publié le : Dernière Mise à jour : 05.07.2021Par : Brigitte BègueLecture : 1 min.
Il y aura un avant et un après-coronavirus. Mais quel sera le monde de demain, et quel rôle y joueront les associations ? Pendant la crise, elles ont pallié l’urgence sociale mais ont été délaissées du plan de relance gouvernemental de septembre dernier. Faut-il y voir le signe d’un déni de leur légitimité et des conséquences de la crise sur leurs actions ? La question est posée par plusieurs réseaux associatifs et des chercheurs dans cet ouvrage collectif, né d’une journée d’études organisée en novembre 2020. Deux options sont envisagées : soit le tissu associatif se renforce, soit il s’appauvrit. Dans les deux cas, plusieurs obstacles apparaissent. Tout d’abord, le secteur peine à trouver sa place dans la société marchande, où les décideurs économiques le considèrent souvent comme « has been » et non comme « créateur de richesses ». Il est, ensuite, très diversifié, voire divisé. Impossible, dans ces conditions, de se faire entendre d’une seule voix. Le monde associatif « ne peut pourtant se restreindre à adoucir les maux d’un monde soumis à la logique du profit », souligne Gilles Rouby, président du Collectif des associations citoyennes. L’intention est louable mais les écueils…
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