La prévalence des maladies psychiques chez les détenus est quatre à dix fois supérieure à celle de la population générale. Pour les sortants souffrant de ces troubles ou d’addictions, la libération représente une période de vulnérabilité particulièrement importante : elle marque une rupture avec les soins et l’accompagnement médico-social mis en place lors de la détention. Cette étape sensible nécessite donc d’être anticipée et préparée. C’est pour répondre à ces besoins que le centre hospitalier universitaire (CHU) de Lille a lancé, en septembre dernier, un dispositif d’équipe mobile transitionnelle (Emot).
Actuellement, des professionnels interviennent sur les sites de la maison d’arrêt…
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