Libéral… Le mot, à lui seul, évoque un tabou. Celui de l’argent, de la rentabilité, de la dérégulation pour ne pas dire de l’ubérisation. L’exercice du travail social en libéral n’aurait rien à voir, en somme, avec l’ADN des professionnels pour qui prime une relation d’aide désintéressée et dépourvue d’échanges financiers. Pourtant, le phénomène n’est pas nouveau. Dans les années 1990, déjà, des assistants de service social (ASS) spécialisés dans le monde du travail commençaient à exercer à leur compte avant de mettre leurs compétences au service des particuliers. Aujourd’hui, des éducateurs et des conseillers en économie sociale et familiale (CESF) sont venus grossir les rangs des indépendants.
Combien sont-ils à avoir quitté l’inst
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