Face à l’urgence, les associations ont agi avant de savoir ce qu’il en coûterait. Aujourd’hui, pour continuer à accompagner les plus fragiles, il faut envisager de nouvelles modalités d’organisation.
« Nous avons pris le risque de financer l’achat d’une grande quantité de chèques-services, d’équipements informatiques… En nous disant que nous trouverions le moyen de faire face, d’une façon ou d’une autre », explique Véronique Fayet, la présidente du Secours catholique.Comme sa structure, les associations ont dépensé sans compter pour affronter la crise sanitaire et se sont appuyées sur les bénévoles. Elles ont ainsi pu se maintenir en activité, fût-ce à distance, et sur de nouveaux recrutés via des plateformes en ligne. Car, comme la Fondation Abbé-Pierre, même celles qui ne travaillent pas habituellement sur l’urgence ont dû y faire face, et cela conditionne en partie leur avenir immédiat.
En raison d’abord de l'accroissement…
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