"La solidarité confirmée dans ses droits", estiment plusieurs associations
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Publié le : Dernière Mise à jour : 05.10.2017Lecture : 1 min.
Une quinzaine d'associations de solidarité et de défense des droits de l'Homme se sont félicitées, vendredi 24 juillet, de la décision du tribunal correctionnel de Rodez qui a relaxé mercredi un Guinéen accusé d'aide à l'entrée, à la circulation et au séjour irréguliers d'un étranger en France, pour avoir occasionnellement hébergé un compatriote sans papiers, d'ailleurs régularisé depuis la comparution de Salimou Fofana, le 17 juin dernier.Le procureur avait requis cinq mois de prison avec sursis.Cette affaire donne "doublement raison aux organisations qui militent pour la réforme de la loi" et du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (Ceseda), estiment en effet les 15 organisations - parmi lesquelles figurent la Ligue des droits de l'Homme (LDH), Emmaüs France, le GISTI, la Cimade, la FNARS ou Médecins du monde - dans un communiqué.Car "contrairement à ce que prétend M. Besson", poursuivent-elles, "le parquet a le moyen de mener des procédures indignes, comme celle qui consiste à poursuivre un résident qui a hébergé un ami, ou conservé ses papiers". Pour mémoire, le ministre de l'Immigration et de l'Intégration a affirmé à plusieurs reprises que le délit…
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