La Cimade a annoncé, mercredi 15 avril, qu'elle allait introduire avant la fin de la semaine, devant le tribunal administratif de Paris, un référé précontractuel sur la conformité de l'appel d'offres relatif à l'accompagnement des étrangers en situation irrégulière dans les centres de rétention administrative (CRA), désormais réparti entre six associations rendues publiques vendredi 10 avril par le ministre de l'Immigration, Eric Besson, au terme de la procédure controversée lancée par son prédécesseur en août 2008.
Pour la Cimade, présente en rétention depuis 25 ans, "le ministère de l'Immigration a fait le choix à travers le décret du 22 août et les deux appels d'offres qui ont suivi d'éclater cette mission entre 'prestataires de service placés en situation de concurrence', sous couvert d'un discours de 'fin de monopole', de 'pluralisme'".Avec pour première conséquence, a notamment déclaré, au cours d'une conférence de presse, Damien Nantes, chargé de la défense des étrangers reconduits, de "rendre beaucoup plus difficile la défense individuelle des étrangers", en réduisant l'échange d'informations entre intervenants dans les CRA et parce qu'aucune des associations choisies…
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