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Des métiers en permanente évolution

Impliquants, nécessitant un savoir-faire technique, humain, relationnel : les métiers du travail social échappent à toutes les catégories. On s’engage dans une carrière sociale pour de multiples raisons, mais toutes convergent vers la même volonté d’œuvrer pour l’autre.
L’intervention des travailleurs sociaux s’inscrit dans le cadre des grandes politiques nationales de solidarité : l’enfance et la famille, le maintien de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées, la lutte contre la précarité et l’exclusion. L’intensification des besoins qui marque chacune de ces priorités publiques a eu un fort impact sur l’évolution des métiers du secteur.

Un élargissement du champ du travail social

Dans les dix dernières années, de nouveaux publics ont fait leur apparition sur le devant de la scène sociale : mineurs placés en centre fermé, personnes en situation d’errance, demandeurs d’asile, adultes et familles en difficulté... Les professionnels de l’accompagnement éducatif que sont les éducateurs spécialisés, les moniteurs-éducateurs et les aides médico-psychologiques, ont vu leurs effectifs doubler, voire tripler au plan national.
Avec l’élargissement des publics du travail social, l’établissement et le service ont cessé d’être les seuls lieux d’exercice. L’action tend à s’inscrire plus largement sur le territoire, au domicile des personnes ou dans la rue, en renforçant la nécessité de croiser les regards entre professionnels de cultures différentes. Les termes d’intervention « pluriprofessionnelle » ou « pluridisciplinaire » caractérisent ce nouveau mode de collaboration.
Dans les collectivités territoriales, l’attention se porte sur le développement de réponses construites avec les habitants. L’intervention des assistants de services sociaux s’oriente de plus en plus souvent vers du travail social collectif, conduit auprès d’un groupe d’habitants avec le concours d’autres intervenants sociaux du quartier. Les services sociaux des municipalités et d’organismes publics comme les caisses d’allocations familiales ou les offices HLM n’hésitent plus à anticiper les besoins de leurs usagers, par exemple en dépêchant des conseillers en économie sociale et familiale dans les foyers précarisés, voire en faisant appel à des médiateurs familiaux dans le but d’éviter les ruptures au sein des familles d’allocataires en difficulté.
Signe de cette transformation de fond, de nouveaux métiers sont apparus. C’est le cas du médiateur social, chargé d’aplanir les difficultés des habitants d’un quartier. Ou encore de l’ingénieur social, cet expert des politiques publiques dont le rôle est de faire participer l’ensemble des acteurs sociaux à des actions destinées à combler les besoins d’un territoire.

Transformation du management des institutions

Face à la lourdeur des réponses à mettre en place sur le terrain, les établissements tendent à se regrouper pour mutualiser les moyens et élargir leur palette d’interventions. La complexification de la fonction de direction qui en résulte s’est accompagnée d’une forte hausse du niveau de qualification de l’encadrement du secteur. Plus de la moitié des directeurs possèdent aujourd’hui un diplôme de niveau I (Bac + 4 ou 5), contre un tiers seulement en 2005, et environ 80 % des chefs de services sont titulaires d’un diplôme de niveau II (Bac + 3).

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