Prestations familiales et aides au logement diminuent "fortement" la pauvreté des enfants, selon la DREES

Pour une même configuration familiale, "les prestations familiales et de logement réduisent fortement la pauvreté des enfants, particulièrement pour ceux vivant dans une famille nombreuse ou élevés par un seul parent", indique notamment une étude publiée mardi 4 mai par la DREES.Les allocations familiales ramènent en effet de 31 à 22 % le taux d'enfants vivant dans une famille pauvre, une correction encore plus marquée pour les allocations logement, plus sélectives, puisque "50 % des dépenses  de prestations logement (locatif) se concentrent sur 3 % des familles dont le niveau de revenu initial est le plus bas".En 2008, 6,3 millions de bénéficiaires percevaient ainsi une aide au logement : 2,6 millions pour l'aide personnalisée au logement (APL), 2,3 millions pour l'allocation de logement à caractère social (ALS) et 1,3 million pour l'allocation logement à caractère familial.
Les allocations familiales moins ciblées
"Les prestations familiales, même lorsqu'elles sont soumises à condition de ressources, ont des seuils d'attribution élevés permettant à la plupart des familles d'en bénéficier", analyse en revanche la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques…